Filiale du groupe Imperial Tobacco, la Manufacture des tabacs de l’ouest africain (Mtoa) a décidé de fermer son usine de Dakar. D’après Libération, la rupture de son partenariat avec Philip Morris et la nouvelle loi anti-tabac, ont provoqué de considérables pertes.
La Mtoa qui fabrique et commercialise “Excellence” ou “Davidoff” a aussi été éprouvée par les taxes, surtout les droits d’accise. L’essentiel du matériel de l’usine de Dakar a été d’ailleurs transféré à Abidjan.
Avec un chiffre d’affaires de 20 milliards FCFA en 1996, la MTOA alors détenue à 97 % par Bolloré Technologies, la Seita et la Coralma International, et à 3 % par des Sénégalais, connaissait son ère de gloire.
C’est à partir du 30 septembre 2006, avec l’annonce du géant du tabac Philip Morris mettant un terme au partenariat qui le liait à la MTOA, provoquant une perte de 50 % de son chiffre d’affaires, que la descente aux enfers de la société a commencé.
Le coup de grâce est arrivé en septembre 2016 avec la nouvelle loi anti-tabac contre laquelle les employés de la MTOA ont manifesté. Celle-ci risquait, d’après eux, de provoquer la fermeture de l’entreprise.
Productrice des deux seules marques de cigarettes fabriquées localement et intégralement commercialisées au Sénégal, les Excellence et les Houston4, la société etait implantée à Dakar, dans la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air.
Source: pulse.sn et senego.com